Les investissements en immobilier d’entreprise continuent de plonger dans le rouge en 2009. Il faut atténuer la possible relance de la croissance. Parler de récession, accompagnée de quelques motifs d’espoir, semble plus approprié.
Les années 2000 furent assez fastes au niveau des investissements immobilier d’entreprise, l’apogée de la courbe des investissements en volume fut atteint avec plus de 30 milliards d’€ dégagés en 2007. La première phase de décroissance fut constatée au terme de l’année 2008 avec une chute de près de 50% des investissements et seulement 15.6 milliards d’€ investis dans la pierre.
2. Les raisons du ralentissement
Le ralentissement des investissements entre 2007 et 2008 peut s’expliquer de différentes manières : d’abord, l’accès au crédit synonyme d’octrois massifs les années précédentes puis soudain ne prenant plus du tout compte des risques immobiliers. Les octrois de crédit tentaient alors de se justifier par des prévisions floues de hausse des loyers et de baisse des taux. La crise pouvait alors s’émanciper. Cependant, malgré les effets de la crise financière, la chute les placements immobiliers ne s’est pas accélérée et les volumes investis ont stagné lors des 3 derniers trimestres 2008.
3. La fin d’un cycle
L’année 2009 poursuivra certainement le dessin de la parabole avec la crise économique tirant les chiffres vers le bas. Néanmoins, les accès aux crédits devraient s’accentuer dans les mois à venir, d’abord du fait de la pondération de la politique monétaire de la Banque Centrales Européenne (BCE) et ensuite des différents plans de relances nationaux. Loin de nous pourtant l’idée d’imaginer un retour aux résultats de 2007. Le premier trimestre 2009 peut d’ailleurs déjà être qualifié de « délicat » poussant les experts à tabler sur un montant total des investissements en immobilier d’entreprise seulement estimé entre 10 et 12 milliards à la fin de l’année. On atteindra alors des montants similaires à ceux de 2003, le cycle sera alors terminé, avant de repartir schématiquement pour une nouvelle parabole dont les professionnels espèrent qu’elle n’aura pas la tête en bas.